La chronique

Auteur
Claire BARRETEAU
Titre
CE QUI NE TE TUE PAS
Maison d'édition
Autoédition
Relecture
Oui
Service de presse
Oui
Roman noir, 294 pages

4ème de couverture

Victime de harcèlement dans son adolescence, Anaïs est devenue une jeune femme fragile et introvertie. Avec l’arrivée d’Arthur, le nouveau directeur de l’hôtel dans lequel elle travaille, elle doit à nouveau affronter les fantômes de son passé. Réussira-t-elle à y faire face ?


Chronique

Un récit qui fait mal dans la chair et dans l’âme, un sujet hautement sensible et pourtant qui reste secret, caché, auxquelles peu de gens ne donnent de l’importance.

Ce n’est rien ça va passer…
Ne fait pas ta chochotte…
À c’est l’âge bête, cette fichue adolescence…
Tu ne peux pas être comme tout le monde…
Allez, ce n’est pas grave ce n’est qu’une main aux fesses quoi !
Tu n’as qu’à te défendre….
Et si on parlait de vrai problème…
Tu es moche, tu n’arriveras à rien dans ta vie…
Etc., etc., etc.

Des phrases assassinent, qui écorchent, qui détruisent la confiance en soi, qui démolissent psychologiquement, qui rendent accro à ce qu’il faut pour tenir le coup jour après jour et faire face à la vie.
Et qui parfois, le désespoir étant si profond, mènent à l’acte ultime.
« De toute façon si je n’étais plus là, je ne manquerai à personne ! »

Cette histoire touchante, nous dévoile petit à petit toutes les phases de la maltraitance psychologique, c’est sordide mais tellement réaliste.

C’est injuste, ignoble, comment peut-on subir cela, et pourtant cela existe !
Les auteurs des faits sont de véritables sociopathes, des mères castratrices, tous coupables.

Pour une fois je ne parlerai pas de la trame du récit, ni de la narration, ni du style car ce récit va haut-delà de ces détails techniques.

C’est un témoignage bouleversant envers tous les styles de maltraitances, tout est justement dosé et placé, sans voyeurisme ni jérémiade, la vision interne.

Le lecteur oscillera entre les faits passés et ceux du présent.
Un coup de poignard dans un cœur écorché à vif.

J’ai une pensée pour toutes les Anaïs du monde …
Ce qui ne te tue pas … et bien non pas forcément !