La chronique

Auteur
Charlotte ADAM
Titre
TUER N'ET PAS VIVRE
Maison d'édition
Autoédition
Relecture
Oui
Service de presse
Oui
Genre : Action, 274 pages


4ème de couverture

New-York, de nos jours. Depuis des années Wade mène une vie où l’argent et le sang se mêlent quotidiennement. Une vie dans laquelle aucune attache n’est possible, et où la fin peut survenir à tout moment. Wade l’a accepté depuis longtemps. Lorsqu’il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné dans des milieux qu’il connaît bien mais où cette fois sa vie ne sera pas la seule en jeu. Danger et manipulation ne viennent pas forcément de là où on les attend et, quand l’attirance se mêle au doute, Wade devra choisir entre ce que lui dicte son instinct et un ultime désir d’une autre vie.


CHRONIQUE

Un livre d’action qui se laisse lire sans difficulté, un scénario que je verrais bien en adaptation cinématographique car à mon avis il est très ancré dans un style visuel.

Une plongée dans le « Little Italy » de New York au sein de la mafia sicilienne et calabraise, une sorte de « Parrain » du XXI ème siècle, avec les contrats et les trafics en tout genre.

Le lecteur suivra principalement deux protagonistes principaux, un tueur à gage, bien entendu le meilleur dans son domaine, et la jeune fille, un peu beaucoup capricieuse, du Padre le chef de clan, qui n’a pas froid aux yeux et qui veut avoir droit à un titre de mafiosa. Evident, elle est jeune et très jolie, toutes ses frasques se font bien entendu derrière le dos de Padre, et oui rien de plus normal en somme !

Après l’histoire suit son cours sans grand suspense, les actions sont bien présentes, mais ne s’enchaînent pas à une vitesse folle, elles sont posées et réfléchies, pratiquement aucun risque n’est pris, à cause de cela le rythme du roman n’est pas vraiment soutenu et peu trépidant. On se doute pratiquement de ce qu’il va arriver au fur et à mesure des pages.

Le style d’écriture est correcte, les phrases sont simples et les chapitres assez courts. Les enchaînements sont logiques. Les personnages et les lieux sont assez caractéristiques du milieu auquel ils appartiennent. Par contre je peux dire que j’ai vraiment une overdose littéraire de Tiramisu, l’auteur doit vraiment apprécier ce dessert, et la cuisine typiquement Italien !

En résumé un livre sympathique sans vraiment de grosses énigmes, ni de suspense sur un quartier Italien de New York avec les petits et gros trafics, ainsi que les réglementes de compte qui règnent en maître, avec en prime le droit de connaître les plats typiquement Italiens.