La chronique

Auteur
Sandrone DAZIERI
Titre
TU TUERAS L'ANGE
Maison d'édition
POCKET
Relecture
Oui
Service de presse
Non
Voici une chronique qui pourrait rendre justice à *Tu tueras l'ange* :

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**Chronique de *Tu tueras l'ange* – Sandrone Dazieri**

Dans *Tu tueras l'ange*, Sandrone Dazieri nous entraîne une fois de plus dans un thriller complexe et palpitant, où chaque chapitre renforce une tension palpable et un suspense qui ne faiblit jamais. Depuis *Tu tueras le père*, premier volet de la trilogie, Dazieri sème avec brio les indices d'une intrigue qui se révèle ici d'une profondeur et d'une intensité décuplées, explorant des zones sombres où se mêlent habilement psychologie et action.

Ce second tome continue de nous captiver par son duo atypique : Colomba Caselli et Dante Torre. Ces deux personnages, unis par leurs fêlures et leurs obsessions, forment un tandem inoubliable. Colomba, ancienne policière traumatisée par une mission qui a mal tourné, et Dante, génie torturé par un passé de captivité, sont non seulement fascinants mais aussi émouvants dans leur humanité. Leur relation complexe, marquée par la souffrance, l'admiration et une confiance inébranlable, renforce leur profondeur et confère au récit une dimension émotionnelle forte.

L'intrigue de *Tu tueras l'ange* s'ouvre sur un attentat au train Milan-Rome, mais ce qui pourrait sembler être un acte de terrorisme ordinaire cache en réalité une machination bien plus retorse. Sandrone Dazieri excelle dans l'art de mêler les rebondissements et les fausses pistes, sans jamais perdre le fil d'une histoire riche en tension. Son écriture précise et élégante insuffle à chaque scène une atmosphère immersive, et les descriptions détaillées plongent le lecteur dans l'angoisse et le mystère.

La fin de ce tome laisse entrevoir un dénouement que l'on devine explosif dans *Tu tueras le roi*, dernier volet de cette trilogie qui promet de conclure magistralement ce parcours chaotique et captivant. *Tu tueras l'ange* est indéniablement un thriller d'exception, où Dazieri nous prouve que même au cœur des ténèbres, la lumière et la résilience de ses personnages peuvent encore surprendre.