
- Auteur
- Hervé GAGNON
- Titre
- MARIA
- Maison d'édition
- HUGO POCHE
- Relecture
- Oui
- Service de presse
- Non
Chronique : Maria, Les enquêtes de Joseph Laflamme – Hervé Gagnon
Après *Jeremiah*, quel plaisir de retrouver Joseph Laflamme et ses fidèles acolytes dans ce troisième tome aussi sombre que captivant. Avec *Maria*, Hervé Gagnon continue de nous entraîner dans les profondeurs d’un Montréal historique fascinant, en nous offrant une enquête d’une densité impressionnante, toujours aussi bien documentée, toujours aussi immersive.
Nous sommes en septembre 1892, les derniers beaux jours flottent encore sur la ville, mais l’atmosphère se charge rapidement d’un malaise profond. Tout commence par la découverte d’un charnier d’enfants, puis le corps atrocement mutilé d’un banquier surgit à Griffintown, avant que deux fillettes, victimes d’abus ignobles, ne soient retrouvées dans le fleuve. Trois affaires terrifiantes, sans lien apparent… jusqu’à ce qu’un vieux prêtre remette à Joseph Laflamme un mystérieux ouvrage paru en 1836. Un livre explosif, accusant les Hospitalières et les Sulpiciens de toutes les perversions possibles : fornication, meurtres, profanation… Et si l’histoire était en train de se répéter ?
Hervé Gagnon, comme à son habitude, tisse une toile habilement construite, où chaque indice compte, chaque personnage a sa profondeur, et où la vérité se dévoile par couches successives. Son style est toujours aussi fluide et cinématographique : je vois les lieux, j’entends les voix, je ressens les tensions. Montréal n’est pas qu’un décor, c’est un personnage à part entière, avec ses rues, ses secrets, ses zones d’ombre.
Ce que j’aime dans cette série, c’est aussi le rythme. Rien ne va trop vite, rien n’est survolé. On prend le temps de mener l’enquête à l’ancienne, avec les moyens de l’époque, dans un univers sans internet ni réseaux sociaux. Et pourtant, tout est haletant ! La tension monte crescendo, on sent que quelque chose de grave se joue, et chaque révélation est un coup de poing.
Le final est à la hauteur de mes attentes, percutant et parfaitement mené. Hervé Gagnon réussit encore une fois à mêler l’historique, la franc-maçonnerie et le policier avec un brio remarquable.
*Maria* est un tome fort, marquant, profondément humain et terriblement noir. Si vous ne connaissez pas encore cette série, vous passez à côté de l’une des meilleures sagas policières historiques que j’ai pu lire. Moi, je n’ai qu’une hâte : me plonger dans la suite.
Après *Jeremiah*, quel plaisir de retrouver Joseph Laflamme et ses fidèles acolytes dans ce troisième tome aussi sombre que captivant. Avec *Maria*, Hervé Gagnon continue de nous entraîner dans les profondeurs d’un Montréal historique fascinant, en nous offrant une enquête d’une densité impressionnante, toujours aussi bien documentée, toujours aussi immersive.
Nous sommes en septembre 1892, les derniers beaux jours flottent encore sur la ville, mais l’atmosphère se charge rapidement d’un malaise profond. Tout commence par la découverte d’un charnier d’enfants, puis le corps atrocement mutilé d’un banquier surgit à Griffintown, avant que deux fillettes, victimes d’abus ignobles, ne soient retrouvées dans le fleuve. Trois affaires terrifiantes, sans lien apparent… jusqu’à ce qu’un vieux prêtre remette à Joseph Laflamme un mystérieux ouvrage paru en 1836. Un livre explosif, accusant les Hospitalières et les Sulpiciens de toutes les perversions possibles : fornication, meurtres, profanation… Et si l’histoire était en train de se répéter ?
Hervé Gagnon, comme à son habitude, tisse une toile habilement construite, où chaque indice compte, chaque personnage a sa profondeur, et où la vérité se dévoile par couches successives. Son style est toujours aussi fluide et cinématographique : je vois les lieux, j’entends les voix, je ressens les tensions. Montréal n’est pas qu’un décor, c’est un personnage à part entière, avec ses rues, ses secrets, ses zones d’ombre.
Ce que j’aime dans cette série, c’est aussi le rythme. Rien ne va trop vite, rien n’est survolé. On prend le temps de mener l’enquête à l’ancienne, avec les moyens de l’époque, dans un univers sans internet ni réseaux sociaux. Et pourtant, tout est haletant ! La tension monte crescendo, on sent que quelque chose de grave se joue, et chaque révélation est un coup de poing.
Le final est à la hauteur de mes attentes, percutant et parfaitement mené. Hervé Gagnon réussit encore une fois à mêler l’historique, la franc-maçonnerie et le policier avec un brio remarquable.
*Maria* est un tome fort, marquant, profondément humain et terriblement noir. Si vous ne connaissez pas encore cette série, vous passez à côté de l’une des meilleures sagas policières historiques que j’ai pu lire. Moi, je n’ai qu’une hâte : me plonger dans la suite.