- Auteur
- Jozsef DEBRECZENI
- Titre
- LE CREMATORIUM FROID
- Maison d'édition
- Stock
- Relecture
- Oui
- Service de presse
- Oui
**Chronique littéraire : Le crématorium froid, Au Pays d'Auschwitz**
Ouvrir *Le crématorium froid, Au Pays d'Auschwitz* de Jozsef Debreczeni, c’est comme entrer dans un gouffre où l'indicible de la Shoah devient une réalité crue et implacable. Ce récit m'a transporté dans l'année infernale vécue par l'auteur, entre mai 1944 et sa libération par les Soviétiques. J’ai déjà lu des témoignages des camps de concentration, mais rares sont ceux qui frappent avec une telle force. L'intensité de ce récit, la brutalité des mots de Debreczeni, m'ont transpercé en décrivant cette cruauté sans nom qu'il a vécue jour après jour, en creusant des tunnels, puis dans cet endroit glaçant : "le crématorium froid."
J’ignorais même l’existence de cet endroit, un lieu où les SS envoyaient les détenus les plus faibles, jugés inutilisables, pour les laisser agoniser, sans eau, sans nourriture, cédant aux parasites et aux maladies. Les mots de l’auteur m’ont confronté à cette absurdité inhumaine et incompréhensible. Pourquoi créer un tel endroit alors que, quelques pas plus loin, les fours crématoires brûlaient sans relâche ? Pourquoi laisser ces corps se décomposer dans des grabats sordides ? Cette question me hante : y avait-il une logique, même tordue, dans ce chaos orchestré ?
Et puis, j’ai pensé que parmi ces êtres, qui n'étaient plus que des sacs d’os, certains avaient survécu, miraculeusement. Un paradoxe qui fait naître en moi un étrange soulagement, mêlé à une amertume profonde. Ce livre est une lecture difficile, mais essentielle. La première édition est parue en 1950, avant de tomber dans l'oubli pendant des décennies. Je ressens une immense gratitude qu'il ait été redécouvert, qu'il serve de mémoire non seulement à Jozsef Debreczeni, mais aussi à tous ceux qui n’ont pas eu sa chance et qui ont disparu dans ce néant.
C’est un devoir pour moi d’avoir lu ce livre, comme pour tous ceux qui le feront. Ce récit reste en moi comme une plaie vive, rappelant combien la folie humaine peut se montrer destructrice. Que ce livre serve d’avertissement, et que jamais nous n’oublions.
Ouvrir *Le crématorium froid, Au Pays d'Auschwitz* de Jozsef Debreczeni, c’est comme entrer dans un gouffre où l'indicible de la Shoah devient une réalité crue et implacable. Ce récit m'a transporté dans l'année infernale vécue par l'auteur, entre mai 1944 et sa libération par les Soviétiques. J’ai déjà lu des témoignages des camps de concentration, mais rares sont ceux qui frappent avec une telle force. L'intensité de ce récit, la brutalité des mots de Debreczeni, m'ont transpercé en décrivant cette cruauté sans nom qu'il a vécue jour après jour, en creusant des tunnels, puis dans cet endroit glaçant : "le crématorium froid."
J’ignorais même l’existence de cet endroit, un lieu où les SS envoyaient les détenus les plus faibles, jugés inutilisables, pour les laisser agoniser, sans eau, sans nourriture, cédant aux parasites et aux maladies. Les mots de l’auteur m’ont confronté à cette absurdité inhumaine et incompréhensible. Pourquoi créer un tel endroit alors que, quelques pas plus loin, les fours crématoires brûlaient sans relâche ? Pourquoi laisser ces corps se décomposer dans des grabats sordides ? Cette question me hante : y avait-il une logique, même tordue, dans ce chaos orchestré ?
Et puis, j’ai pensé que parmi ces êtres, qui n'étaient plus que des sacs d’os, certains avaient survécu, miraculeusement. Un paradoxe qui fait naître en moi un étrange soulagement, mêlé à une amertume profonde. Ce livre est une lecture difficile, mais essentielle. La première édition est parue en 1950, avant de tomber dans l'oubli pendant des décennies. Je ressens une immense gratitude qu'il ait été redécouvert, qu'il serve de mémoire non seulement à Jozsef Debreczeni, mais aussi à tous ceux qui n’ont pas eu sa chance et qui ont disparu dans ce néant.
C’est un devoir pour moi d’avoir lu ce livre, comme pour tous ceux qui le feront. Ce récit reste en moi comme une plaie vive, rappelant combien la folie humaine peut se montrer destructrice. Que ce livre serve d’avertissement, et que jamais nous n’oublions.