La chronique

Auteur
Cédric Charles ANTOINE
Titre
LA SLOVÈNE
Maison d'édition
Autoédition
Relecture
Oui
Service de presse
Non
4ème de couverture

Quand Lenz pénètre dans la chambre de sa mère, décédée la veille, l’émotion le submerge. La défunte est allongée sur son lit de mort. Il reste seul avec elle à la contempler, mais un élément étrange attire son attention. Ses doigts agrippent un petit tableau. La mystérieuse peinture représente un édifice. En arrière-plan, des montagnes noires. Il saisit l’objet, l’inspecte, avant de le retourner. Au dos figure une mention manuscrite « Samostan, Vujba ». Le lendemain, un linguiste confirme la traduction : monastère en slovène, suivi de la localité.

Quelques jours plus tard, l’homme rejoint la Slovénie en train, une façon de circonscrire son chagrin, d’oublier le deuil. Il veut retrouver l’endroit, comprendre. Cette idée l’obsède.

Au cœur des Balkans, son enquête débute par une rencontre insolite, une femme du pays le met en garde sur sa destination finale…


CHRONIQUE

Comme à chaque fois ce roman de Cédric Charles Antoine est un sans faute, une belle histoire très bien écrite.

Le personnage principale de Lenz va partir à la recherche d'un lieu sur un tableau que sa mère tenait entre ses bras au moment de son décès. Ce qu'il va découvrir il ne le sait, mais il n'en reviendra pas indemne.

Il va faire une immersion dans la Yougoslavie des années Tito. Le régime totalitaire mis en place par ce dictateur dans les années d'après guerre. Les goulags avec toute l'horreur que nous ne pouvons imaginer. Les tortures les plus immondes Une partie historique dans le livre qui est très bien documentée et décrite dans toute sa barbarie.

De tels agissements laisseront des traces de souffrances physiques et psychologiques aux personnages de l'histoire.

Chacun d'eux sera confronté à une dualité de décision qui se pervertie par des raisonnements différents, mais les choix auront de toutes façons des conséquences néfastes dans le temps et sur eux et sur autrui.

Le roman bénéficie de toute une partie psychologique, psychiatrique très présente et intrinsèque à chaque personnage, cela donne une dimension humaine et poignante supplémentaire.

La narration est comme toujours très belle, l'histoire est addictive, et toujours le thème récurent des actes du passé qui ont des conséquences sur le futur.

Un vrai bon moment de lecture que je ne peux recommander.

PS : La Slovène qui est-elle vraiment ?

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Parlons de la couverture

Je la trouve très belle avec ce bleu dominant.
J'imagine que cette femme représente la Slovène, mais pour moi il manque un petit quelque chose en plus sur son histoire, sur le monastère, sur le côté suspense du livre ....

Si ce n'était pas un livre de Cédric Charles Antoine, je ne peux pas dire que la couverture m'aurait attirée l'œil pour m'arrêter sur l'histoire. Comme quoi !