- Auteur
- Christian Blanchard
- Titre
- IBOGA
- Maison d'édition
- Belfond
- Relecture
- Oui
- Service de presse
- Oui
Genre : Roman Noir, Pages : 304
4ème de couverture
Pire que la peine de mort : la réclusion à perpétuité...
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la "Louisette".
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille. Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir...
(...)
Ce livre raconte la vérité... La vérité selon Jefferson Petitbois... Un homme trop jeune pour mourir.
CHRONIQUE
Un livre terriblement bouleversant, d'une très forte intensité émotionnelle. Le monologue d'un condamné à mort à 17 ans. Toute la souffrance psychologique de l'attente du jour où l'on viendra le chercher.
Il est très difficile de se mettre à cette place, d'imaginer les ressentis, et pourtant ce récit le fait sans s'encombrer de superflu. Il va droit au but, touche le cœur.
Et puis arrive le moment de la perpétuité, et la question inévitable quel est le pire entre les deux ?
Il suffit de lire, d'écouter Jefferson pour se faire une idée, de capter toute cette souffrance et cette errance dans le temps et cette solitude incroyable.
Au départ il n'était, au vue des crimes de Jefferson, même pas envisageable de le prendre en pitié. Tout crime doit être puni, c'est comme cela et quand la justice tranche, elle doit être appliquée.
Mais je n'ai pu m'empêche d'éprouver envers ce personnage une profonde empathie c'est indéniable, son histoire passée, son présent et son non futur. Et son choix.
Après le roman pose également la question de la peine de mort appliquée jusqu'à son abolition avec cette fameuse guillotine. Que l'on soit pour ou contre, chacun est libre de penser et de croire ce qu'il veut en son âme et conscience.
Et nous savons tous que cette peine capitale existe toujours dans certains pays. C'est un sujet très brûlant !
Au final je trouve que la vision de l'intérieur, par le condamné donne à réfléchir, sans que cela ne rachète les crimes commis et n'enlève la souffrance des victimes, des familles et leur besoin de justice, de reconnaissance.
Bien évidemment c'est mon ressenti d'une personne n'ayant jamais été confrontée à de tels actes, je verrais ce roman peut-être différemment dans un autre contexte.
Un livre qui me chamboule vraiment avec des pensées très contradictoires, de l'empathie, de la mélancolie et en même temps une grande colère, une frustration et l'incompréhension face à tous ces sentiments mélangés.
Un livre qui laissera forcément des traces indélébiles et des questionnements.
Je vous le conseille très fortement
4ème de couverture
Pire que la peine de mort : la réclusion à perpétuité...
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de de mort, est incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la "Louisette".
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille. Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir...
(...)
Ce livre raconte la vérité... La vérité selon Jefferson Petitbois... Un homme trop jeune pour mourir.
CHRONIQUE
Un livre terriblement bouleversant, d'une très forte intensité émotionnelle. Le monologue d'un condamné à mort à 17 ans. Toute la souffrance psychologique de l'attente du jour où l'on viendra le chercher.
Il est très difficile de se mettre à cette place, d'imaginer les ressentis, et pourtant ce récit le fait sans s'encombrer de superflu. Il va droit au but, touche le cœur.
Et puis arrive le moment de la perpétuité, et la question inévitable quel est le pire entre les deux ?
Il suffit de lire, d'écouter Jefferson pour se faire une idée, de capter toute cette souffrance et cette errance dans le temps et cette solitude incroyable.
Au départ il n'était, au vue des crimes de Jefferson, même pas envisageable de le prendre en pitié. Tout crime doit être puni, c'est comme cela et quand la justice tranche, elle doit être appliquée.
Mais je n'ai pu m'empêche d'éprouver envers ce personnage une profonde empathie c'est indéniable, son histoire passée, son présent et son non futur. Et son choix.
Après le roman pose également la question de la peine de mort appliquée jusqu'à son abolition avec cette fameuse guillotine. Que l'on soit pour ou contre, chacun est libre de penser et de croire ce qu'il veut en son âme et conscience.
Et nous savons tous que cette peine capitale existe toujours dans certains pays. C'est un sujet très brûlant !
Au final je trouve que la vision de l'intérieur, par le condamné donne à réfléchir, sans que cela ne rachète les crimes commis et n'enlève la souffrance des victimes, des familles et leur besoin de justice, de reconnaissance.
Bien évidemment c'est mon ressenti d'une personne n'ayant jamais été confrontée à de tels actes, je verrais ce roman peut-être différemment dans un autre contexte.
Un livre qui me chamboule vraiment avec des pensées très contradictoires, de l'empathie, de la mélancolie et en même temps une grande colère, une frustration et l'incompréhension face à tous ces sentiments mélangés.
Un livre qui laissera forcément des traces indélébiles et des questionnements.
Je vous le conseille très fortement