La chronique

4ème de couverture

Quand tout nous oppose, il est souvent bien difficile de trouver un terrain d’entente.
Eloïse et Victor sont aux antipodes l’un de l’autre.
Elle, ouverte au monde et plein de rêves, n’a d’ambition que dans le chant et la musique, ses raisons d’être depuis l’enfance.
Lui, renfermé et plus timide, passionné par les milieux financiers et politiques, ne jure que par la réussite sociale.
Ces deux-là, dont les routes n’auraient jamais dû se croiser, vont pourtant être amenés à se côtoyer bien plus souvent qu’ils ne le pensaient.
Leur rencontre va faire bien plus que bouleverser leur façon de voir le monde, elle va également leur faire découvrir le plus beau des cadeaux : la tolérance.


Chronique :

Premièrement je tiens à préciser pour ceux qui ne me connaissent pas encore vraiment, que ce livre est totalement à l’opposé de mes lectures habituelles, j’ai toujours un peu de difficulté avec la romance, je n’aime pas les phrases qui coulent d’amour et les textes sirupeux.

J’ai cependant accepté ce livre en service presse car je connais les écrits de Théo Lemattre et j’apprécie vraiment beaucoup sa plume littéraire. Donc pourquoi ne pas sortir de ma zone de confort et tenter l’expérience au moins une fois.

Alors voilà j’ai terminé cet ouvrage en étant contente d’avoir saisi l’occasion qui m’a été confiée de le découvrir, car comme je le subodorai, c’est vraiment un très bon récit, qui fort heureusement pour moi ne tombe pas dans les clichés et dans le mielleux d’une romance à l’eau de rose (merci Theo).

J’ai vraiment été conquise par la personnalité des deux protagonistes.
Victor dit « Ken », le bof dans toute sa splendeur (du genre le blond de Gad Elmaleh, vous voyez là hein !), le type que l’on déteste instantanément, une vraie tête à claque. Il est imbu de sa personne avec une estime de lui qui frôle les sommets de l’Himalaya, le genre de gars qu’on exècre profondément (enfin moi !), dont on n’a qu’une envie c’est qu’il chute et qu’il se fasse bien bien mal.
Pour l’accompagner on a bien entendu la très belle caricature de sa Barbie… Je dois dire que je me suis régalée avec eux.

À l’opposé on trouvera le personnage d’Eloïse, la bohème, la littéraire, la rêveuse qui aime et cultive sa différence. Elle a des revendications et n’hésite pas à monter aux créneaux et faire entendre sa voix, car elle n’a pas la langue dans sa poche la jeune et jolie chanteuse. Elle doit se battre dans la vie car elle n’est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche elle ! Une fille comme tout le monde, mais une fille très différente de tout le monde, c’est justement là son charme !

Le narrateur du récit est un observateur extérieur qui est omniscient, il entre dans l’esprit et les pensées des personnages, il connaît leurs sentiments, il nous explique le passé nécessaire à la compréhension de l’histoire, il n’a pas de barrière, il voyage de l’un à l’autre, et il prend à partie le lecteur en l’impliquant dans l’histoire.
Un style de narration que j’affectionne beaucoup et qui est une caractéristique littéraire que je retrouve souvent chez Theo Lemattre, avec toujours un petit côté humoristique qui est fort sympathique.

La lecture est plaisante et agréable, elle coule et se déroule tout en douceur en accompagnant l’évolution psychologique, affective et professionnelle dans le temps de Victor et Eloïse. Deux personnages atypiques et attachants (bon pas dans l’immédiat pour Ken … et encore !)


Ma conclusion :

Même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé la romance, laissez-vous tenter par ce livre car cette histoire est vraiment différente et séduisante. Pour les autres lecteurs vous ne pourrez qu’adorer.

Dans tous le cas personnellement j’en suis sortie le sourire aux lèvres et rien que pour ça je te dis merci Theo.