- Auteur
- Laura SPENCE-ASH
- Titre
- CE MONDE PAR-DELÀ L'OCEAN
- Maison d'édition
- L'ARCHIPEL
- Relecture
- Oui
- Service de presse
- Oui
Dernière lecture - livre 86 de 2024
#chroniquelitteraire / #chronique / #servicepresse
Éditions de l'Archipel /
Je viens de refermer *Ce monde par-delà l'océan* de Laura Spence-Ash, un roman qui m’a ému par sa beauté, sa douceur et la mélancolie douce-amère qu’il laisse en moi. Cette histoire m’a entraîné des deux côtés de l’océan, reliant deux familles à travers l’Atlantique, unies par les hasards et les épreuves de la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes en 1940, au cœur du Blitz à Londres, une époque où des parents faisaient le choix douloureux d’envoyer leurs enfants en Amérique pour les protéger. C’est ainsi que commence le récit de Béa, une petite fille envoyée de la lointaine Angleterre, débarquant un jour d'un paquebot pour une vie qu’elle ne pouvait imaginer. Elle est accueillie par Gérald, William, Mme et M. G., qui deviennent peu à peu sa famille d’accueil, ses repères, son monde durant cinq longues années… ou du moins, cinq années précieuses qui, pour elle, n’ont pas semblé assez longues.
À travers les mots de Laura Spence-Ash, j’ai plongé dans les affres, les joies, les bonheurs et les doutes de chaque personnage, ressentant à chaque instant leurs émotions, leurs introspections, leurs silences. C’est comme si, d’une manière subtile mais puissante, l’auteure nous permettait de nous attacher à eux, de les aimer et de les voir évoluer ensemble, liés par cette expérience unique. J’ai suivi Béa, cette enfant qui, avec le temps, se détache peu à peu de Londres et s’attache à cette nouvelle vie, devenant adolescente au fil des jours. Mais la fin de la guerre est là, inéluctable. Elle doit repartir, comme il avait été prévu. Ce moment est déchirant et pourtant empreint d’une fatalité douce, celle de la vie qui suit son cours.
Les pages qui suivent sont marquées par un mélange de tristesse et de résilience : le départ, le manque, le souvenir d’une vie qui continue malgré tout, mais plus tout à fait comme avant. À travers les décennies, les années 50, 60, 70, la connexion entre ces personnages demeure intacte malgré la distance. Ce qui se crée entre eux est indestructible, au-delà des non-dits et des épreuves. Les retrouvailles et les pertes ne sont pas teintées de rancœur mais d’acceptation ; il y a juste la vie qui se déroule, comme elle le doit.
Ce roman est une magnifique fresque de vies entrelacées par la force des circonstances. Je ressens profondément que sans ces cinq années partagées, le destin de chacun aurait été différent. Laura Spence-Ash réussit à nous faire comprendre que leurs âmes ont été transformées, irrémédiablement entremêlées. Une phrase de ce livre m’a marquée, résumant à elle seule tout le chemin parcouru : « Elle comprend à présent que la mort sait comment s’y prendre pour vous rendre libre. »
Refermer ce roman m’a laissé une nostalgie douce, presque tangible. J’espère que d’autres lecteurs auront le bonheur de vivre cette expérience, de ressentir cette beauté, cette tendresse que Laura Spence-Ash parvient à capturer. Béa et sa famille continueront, j’en suis sûr, à toucher de nouvelles âmes, à traverser d’autres océans.
#chroniquelitteraire / #chronique / #servicepresse
Éditions de l'Archipel /
Je viens de refermer *Ce monde par-delà l'océan* de Laura Spence-Ash, un roman qui m’a ému par sa beauté, sa douceur et la mélancolie douce-amère qu’il laisse en moi. Cette histoire m’a entraîné des deux côtés de l’océan, reliant deux familles à travers l’Atlantique, unies par les hasards et les épreuves de la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes en 1940, au cœur du Blitz à Londres, une époque où des parents faisaient le choix douloureux d’envoyer leurs enfants en Amérique pour les protéger. C’est ainsi que commence le récit de Béa, une petite fille envoyée de la lointaine Angleterre, débarquant un jour d'un paquebot pour une vie qu’elle ne pouvait imaginer. Elle est accueillie par Gérald, William, Mme et M. G., qui deviennent peu à peu sa famille d’accueil, ses repères, son monde durant cinq longues années… ou du moins, cinq années précieuses qui, pour elle, n’ont pas semblé assez longues.
À travers les mots de Laura Spence-Ash, j’ai plongé dans les affres, les joies, les bonheurs et les doutes de chaque personnage, ressentant à chaque instant leurs émotions, leurs introspections, leurs silences. C’est comme si, d’une manière subtile mais puissante, l’auteure nous permettait de nous attacher à eux, de les aimer et de les voir évoluer ensemble, liés par cette expérience unique. J’ai suivi Béa, cette enfant qui, avec le temps, se détache peu à peu de Londres et s’attache à cette nouvelle vie, devenant adolescente au fil des jours. Mais la fin de la guerre est là, inéluctable. Elle doit repartir, comme il avait été prévu. Ce moment est déchirant et pourtant empreint d’une fatalité douce, celle de la vie qui suit son cours.
Les pages qui suivent sont marquées par un mélange de tristesse et de résilience : le départ, le manque, le souvenir d’une vie qui continue malgré tout, mais plus tout à fait comme avant. À travers les décennies, les années 50, 60, 70, la connexion entre ces personnages demeure intacte malgré la distance. Ce qui se crée entre eux est indestructible, au-delà des non-dits et des épreuves. Les retrouvailles et les pertes ne sont pas teintées de rancœur mais d’acceptation ; il y a juste la vie qui se déroule, comme elle le doit.
Ce roman est une magnifique fresque de vies entrelacées par la force des circonstances. Je ressens profondément que sans ces cinq années partagées, le destin de chacun aurait été différent. Laura Spence-Ash réussit à nous faire comprendre que leurs âmes ont été transformées, irrémédiablement entremêlées. Une phrase de ce livre m’a marquée, résumant à elle seule tout le chemin parcouru : « Elle comprend à présent que la mort sait comment s’y prendre pour vous rendre libre. »
Refermer ce roman m’a laissé une nostalgie douce, presque tangible. J’espère que d’autres lecteurs auront le bonheur de vivre cette expérience, de ressentir cette beauté, cette tendresse que Laura Spence-Ash parvient à capturer. Béa et sa famille continueront, j’en suis sûr, à toucher de nouvelles âmes, à traverser d’autres océans.